Tableau des offres de nos partenaires (référencement payant, non exhaustif. Tableau trié de manière subjective, selon les offres commerciales en cours, leur pertinence et les rétributions perçues).
100€ offerts pour tout investissement
supérieur ou égale à 3000€
200€ offerts pour toute nouvelle souscription avec le code ETE2023
Rendement 2023
2,50%
**Tous les fonds en euros ne sont pas tous garantis en capital. Les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs.
Un des placements préféré des Français, l’assurance vie est un engagement de plusieurs années. Pour éviter de vous retrouver coincé avec un contrat trop cher ou pas assez performant, mieux vaut prendre le temps de la réflexion. Mais, parmi les centaines d’offres disponibles sur le marché, comment être sûr de choisir la meilleure assurance vie ?
Lorsque l’on cherche la meilleure assurance vie, on parle souvent de celle qui procure le meilleur rendement. Les performances de certaines n’ont pas dépassé l’inflation tandis que d’autres ont réalisé une plus-value supérieure à 3,5 %.
Voici, pour 2023, voici des exemples de contrats et de leur rendement moyen du fonds euro :
Contrat |
Rendement moyen net de frais de gestion du fonds euro |
Target Plus d’Objectif Performance Patrimoine |
3,50 % |
Sécurité Infra Euro de Bienprévoir.fr |
3,50 % |
Croissance Avenir d’Épargnissimo |
2,50 % |
Fortuneo Vie de Fortuneo |
2,50 % |
Linxea Avenir de Linxea |
2,50 % |
Yomoni Vie de Yomoni |
2,50 % |
Attention, pour un même produit, le rendement dépend de la répartition entre fonds en euros et unités de comptes (UC), des supports choisis et des frais facturés. De plus, les performances passées ne préjugent pas des performances à venir. Ce n’est donc pas l’unique critère à retenir pour trouver votre assurance vie.
Pour choisir le meilleur contrat d’assurance vie, vous devez vous intéresser à l’assureur. C’est lui qui détient votre argent et garantit sa sécurité. Il doit disposer de la solvabilité nécessaire pour vous restituer vos fonds lorsque vous le demandez. Generali, Swisslife, Apicil, Suravenir, Aviva, Spirica font partie des acteurs les plus expérimentés et les plus reconnus dans le domaine de la banque et de l’assurance. Vous devez aussi vérifier que l’établissement est agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). En cas (très improbable) de faillite, vos encours seront alors garantis à hauteur de 70 000 euros par le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes (FGAP).
Prenez également en compte le service client. Avez-vous envie de vous occuper de votre assurance seul, depuis une application sur votre smartphone ou préférez-vous passer vos ordres par téléphone à un conseiller ? Si vous souhaitez gérer votre contrat de façon autonome, tournez-vous vers les banques et les courtiers en ligne. Si vous aimez échanger en direct, consultez les avis des autres adhérents. Ils vous renseigneront sur la disponibilité et la réactivité des chargés de clientèle.
Enfin, le contrat doit correspondre à vos objectifs d’investissement et à votre profil de risque. Vous devez considérer :
L’assurance vie n’est pas un produit d’épargne réglementé. À l’inverse d’un livret A ou d’un PEA, vous pouvez détenir plusieurs contrats. Si vous hésitez entre deux polices, pourquoi ne pas souscrire aux deux ? Ainsi, vous diversifiez vos investissements et limitez les risques.
Pour trouver le contrat qui répond le mieux à vos attentes, vous pouvez contacter les assureurs et étudier leurs offres, faire appel à un courtier ou utiliser notre comparateur.
Les frais varient d’un contrat à l’autre. Ils sont payés à l’assureur, sont déduits du capital ou de la plus-value et entrent dans le calcul du rendement. Une assurance vie très performante avec beaucoup de frais pourra se révéler moins intéressante qu’une police moins rémunératrice, mais avec des coûts moins importants.
Lors du dépôt initial, vous devez honorer les frais d’entrée. Ils ne sont facturés qu’une seule fois. Certaines compagnies réclament jusqu’à 4 %, mais d’autres, comme BoursoBank, ne retiennent rien.
Si vous avez jeté votre dévolu sur un contrat qui impose des frais d’entrée, essayez de les négocier. La pratique est courante et souvent couronnée de succès.
Les frais de versement sont prélevés lorsque vous faites un virement libre ou programmé (mensuel, trimestriel, annuel). S’ils sont gratuits pour Kompoz de Sicavonline ou Easyvie d’Easybourse, ils peuvent parfois monter jusqu’à 5 %.
Impossible d’échapper aux frais de gestion. Chaque année, les assureurs retranchent entre 0,3 et 1,2 % de la somme déposée en échange de leur travail (conservation des fonds, conseils, transactions…). À l’inverse du rendement, les frais de gestion sont connus à l’avance et mentionnés dans le contrat. Leur taux peut être différent pour les fonds en euros et les unités de compte.
Parmi les assurances vie aux frais de gestion les moins élevés, on retrouve les contrats commercialisés et gérés en ligne. Les frais de gestion représentent seulement :
Les frais d’arbitrage sont dus lorsque vous modifiez la répartition de votre portefeuille et vendez certains supports pour en acheter d’autres. Il peut s’agir d’un pourcentage (jusqu’à 1 %) ou d’un forfait.
Mais vous pouvez effectuer vos arbitrages sans passer à la caisse. Les frais d’arbitrage ne coûtent rien chez BforBank et Bourse Direct. Chez MMA, la première opération est gratuite (contre 0,5 % du montant transféré pour les suivantes).
Les meilleures assurances vie et les autres ne pratiquent pas de frais de rachat ou de frais de sortie. Si vous devez payer pour retirer votre argent, c’est mauvais signe.
Très sécurisés pour les épargnants, mais peu rentables pour les établissements bancaires, les contrats monosupports en fonds en euros ont presque disparu. Seuls quelques assureurs, comme Sicavonline avec Kompoz, donnent encore la possibilité de souscrire exclusivement à des fonds en euros.
Aujourd’hui, la norme est aux contrats multisupports qui font cohabiter fonds en euros et unités de compte. Ils combinent la sécurité des premiers et le dynamisme des seconds. Vous avez le plus souvent le choix de la répartition entre les deux enveloppes. À vous de l’adapter en fonction de votre profil (prudent, équilibré, offensif). Si vous voulez miser essentiellement sur des fonds en euros, soyez vigilants : certains assureurs imposent une part minimum d’UC.
Pour dynamiser et varier votre épargne, vous devez accéder à des supports nombreux et performants. Pour les fonds en euros, vous devez pouvoir acheter des obligations d’État et d’entreprises et de l’immobilier non résidentiel. Pour les UC, vous devez pouvoir investir dans des actions, des fonds immobiliers (SCI, SCPI, OPCI etc…), des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), des trackers (ETF) qui répliquent le cours de la bourse… Un assureur comme Linxea met à la disposition de ses clients entre 400 et 700 supports selon les contrats.
Les sigles vous donnent le tournis ? Vous ne faites pas la différence entre une obligation et une action ? Vous avez peu de temps à consacrer à la gestion de votre placement ? Alors mieux vaut confier les rênes à un spécialiste.
Grâce à la gestion pilotée, vous bénéficiez de l’expertise et des compétences d’un professionnel de la finance. Après avoir défini votre profil de risque et vos objectifs, il se charge de la répartition, du choix des supports et des arbitrages. Cette option n’est pas réservée aux grandes fortunes. Chez BoursoBank, elle est proposée dès que vos encours atteignent 300 euros. Mais cette gestion sous mandat a un prix, qui vient s’ajouter aux frais de gestion.
Pour vous accompagner dans votre gestion libre, les assureurs ont développé des outils accessibles gratuitement ou à moindre coût. Vous pouvez par exemple discuter avec un assistant virtuel (robot advisor) pour connaître votre profil de risque ou vous inspirer des modèles de portefeuilles pour savoir quels supports privilégier.
La fiscalité est la même pour tous les contrats d’assurance vie. Tant que vous n’effectuez aucun rachat, vous n’êtes pas taxé. Le retrait partiel ou total est soumis aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu. Seules les plus-values sont concernées, pas le capital.
Les gains de votre assurance vie sont soumis aux prélèvements sociaux au total global de 17,2 %. Cela comprend :
Des exonérations existent, pour les non-résidents fiscaux et les personnes qui rachètent leur contrat à la suite d’une mise en invalidité notamment.
En cas de rachat total ou partiel, votre plus-value est assujettie à l’impôt sur le revenu. L’administration fiscale opère par défaut un prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % (le taux est réduit à 7,5 % pour les contrats de plus de huit ans). Si c’est plus avantageux, vous pouvez opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Le Trésor public pratique un abattement pour les retraits sur des contrats de plus de huit ans. Il s’élève à :
L’assurance vie n’est pas qu’un produit d’épargne. C’est également un outil de transmission du patrimoine. En cas de décès du titulaire, les bénéficiaires désignés héritent des primes. Elles sont soumises :
Pour les contrats souscrits après le 20 novembre 1991, les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 euros entrent dans le calcul des droits de succession. Le prélèvement de 20 % est appliqué lorsque les sommes ne sont pas assujetties aux droits de succession et après abattement de 152 500 euros.
Contrairement à un plan d’épargne logement (PEL), l’assurance vie n’a pas de durée légale. Vous pouvez continuer à l’alimenter ou y laisser votre épargne aussi longtemps que vous le voulez. Votre argent reste disponible à tout moment et vous le retirez quand vous le décidez.
Votre assurance vie prend fin seulement en cas de rachat total ou de décès. Mais la plupart des contrats mentionnent une date de fin, généralement huit ans après la signature. Au-delà, sauf indication contraire, l’engagement est prolongé par tacite reconduction.
Ces huit années sont la condition pour obtenir les avantages fiscaux lors des retraits. C’est aussi la durée nécessaire pour amortir les frais de gestion et de versement.
Quelle que soit l’assurance vie que vous choisissez, vous vous lancez dans un investissement à moyen ou long terme. Il peut être destiné à préparer un achat immobilier, les études de vos enfants, votre retraite ou votre succession. Il n’est en revanche pas indiqué pour accueillir votre épargne de précaution et financer vos projets à court terme.